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L'édition originale de « Musée vivant du cheval mort » de Sébastien Doubinsky

Tirée à 21 exemplaires numérotés sur

BFK Rives blanc 250g vélin, 300g pour la couverture et accompagnée de dessins originaux signés de Manu Rich. L'ouvrage est composé en Garamond corps 13 et est achevé pour l'impression pigmentaire, en septembre 2022 pour le compte des Editions Arichi

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"Les Chroniques Berlinoises" "Les lettres intimes" De Laurent Maindon Les Editions du Zaporogue 2016

En couverture "A Bigger Garden" 114 x 146 cm, Techniques mixtes 2015, Collection privée.

Portrait de "Blixa" 81 x 60 cm Technique mixte 2015

"Marat" Huile sur toile et collages 110 x 110 cm 1995-1997

"La naissance de la Télévision selon le Bouddha" 1994-2016, Huile sur toile 80 x 100 cm.

medium, pigments,

complices

​

peintre

dévorant

larmes,

sang,

​

nos fluides

déversés,

desséchés

​

traces emprisonnées

muées en ambres,

​

liberté retrouvée

vie

par transparence

​

chaos unitaire

oeil ouvert

gemme

​

A. F. REGGIARDO ( Auteur aux Editions du Zaporogue, Terra Australis Editorial...)

​

MANU RICH

Ou la mémoire d’une nature fugace

​

Il y a du quasi talmudique dans la démarche de Manu Rich, car le monde qu’il aborde, décrit, examine, n’est point celui de la réalité rationnelle et directe, c’est plutôt un regard qui considère la marge, le contexte, tente de saisir l’au-delà de l’évidence. Le traitement de cette zone frontalière, de l’entourage, a bien évidemment pour but, in fine, de nous faire apparaître en creux l’objet de son étude. Monde peuplé d’une nature fugace, mouvante où l’immobilité sclérosante est bannie. Nuages épais et vaporeux, étangs s’extirpant d’une torpeur nocturne pesante. Chutes d’eau drapées pareilles à des rideaux lourds de lumière, jardins immenses sans limites, orées de bois fumant à l’aube naissante ; tel est l’univers mental qu’il se propose de coucher sur son support.

Manu Rich est un forçat de la mémoire, vociférant à tue-tête à qui veut bien l’entendre. Par tous les pores de sa peau, suite un cri primal irrépressible, résultant d’un travail pantagruélique de digestion. Car la réalité, avant que d’être présentée au monde, doit passer par le crible de son esprit ordonnateur. Peinture vivante, vivifiante, où les ondulations succèdent aux vibrations, peinture en mouvement perpétuel, ivre d’elle-même, explorant par petites touches l’ensemble de nos territoires mentaux insoupçonnés.

Manu Rich est un illusionniste prolixe aux doigts fertiles questionnant notre rapport au monde et l’ordre des choses, tentant, avec brio, ni plus ni moins, de réenchanter un quotidien émoussé par le trop plein du brouhaha omniprésent.

​

Pascal VEYSSET_RAPAPORT (Galerie Du Jansanet)

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"C’est transparent l’opacité, c’est exprimable le non-dit, c’est la beauté interdite des couches profondes de nos émotions. C’est ça, la peinture de la vérité, la peinture de Manu Rich. "

De Andreas Becker ( Ecrivain aux Editions d'en bas, aux Editions de la différence ...)

​

"Comme la poussière des jours se déposant sur les souvenirs recouvrant peu à peu, par sédimentation de couleurs, l’image originelle les tableaux de Manu Rich sont des palimpsestes. La vie y repose en filigrane, les ombres du passé affleurent les ridules d’aujourd’hui. A partir de quelques visions ou visages emblématiques, les brouillards, les érosions, les recouvrements successifs proposent un regard nouveau, renouvelé sur l’origine."

De Laurent Maindon

 

"Les Chroniques Berlinoises" "Les lettres intimes"Les Editions du Zaporogue 2016

En couverture "A Bigger Garden" 114 x 146 cm, Techniques mixtes 2015, Collection privée.

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​

RUINES

 

"Les ruines sont des transparences solides. Ce sont des lieux où se rejoignent fantômes et humains, souvenirs et situations, regrets et espoirs. Ce sont des plages de sens et de questions. Dans sa nouvelles série, Manu Rich a choisi de s’attaquer au plus difficile, au plus douloureux, mais aussi au plus esthétique des thèmes, en projetant ses propres souvenirs sur la toile du présent. La matière qui est utilisée, épaisse, brillante, c’est le fluide des fantômes, ectoplasmes de l’art. Lorsqu’on regarde une de ces toiles, on se sent attiré, non pas vers la lumière, mais vers le noir, qui vous attend comme une nuit familière. Et l’on comprends alors la beauté de ces ruines, de toutes les ruines, qui sont le point crucial où se rencontrent et se révèlent toutes les existences, toutes nos existences."

 

De Sébastien Doubinsky 

Exposition Point Rouge Gallery "Ruines" Manu Rich du 24 sept au 18 oct 2015
 

 VUE

Mon ami le peintre
Manu Rich habitait
un minuscule réduit
tout en haut
d'un immeuble Bauhaus
dont l'immense terrasse
donnait sur la mer
C'était l'époque
où nous étions
gigantesques



de Sébastien Doubinsky :" Danmark​"
Aux éditions des états civils, mars 2011



"[...] Sous cette transparence, il y avait quelque chose qui m’attirait. Quand je voyais ce tableau, j’avais envie de rentrer dedans et de m’y perdre. C’était un peu inquiétant, comme lorsqu’on plonge dans une eau trouble dont les reflets en surface changent selon la lumière et vous empêchent de voir le fond."

​

A propos des tableaux de Manu Rich,
In « Il se peut qu’on s’évade », édition Thierry Magnier. Photos de Gérard Rondeau, 2011.
Par Cathy Ytak.


​"[...] Je me suis assis devant un Manu Rich que 

je connaissais pas, une femme lente et lourde,

 belle de tout l'amour du peintre. Ses bras se détachent et tombent, en fait non, ils ne tombent pas, ils flottent autour d'elle, vides, légers, prêts à saisir, prêts à aimer et à être aimés en retour."



A propos des tableaux de Manu Rich,
In" MIRA CETI " Roman, éditions si près/si loin
baleine, diffusion seuil, 2001.
Par Sébastien Doubinsky.

                    LE JUSTE PRIX

                               à Manu Rich, ordure


ce tableau vaut tout l'or de vos dents

De Sébastien Doubinsky , In "LA LECTURA ES CULTURA" ( 1997), In"PARIS A CINQ KILOMETRES"
( anthologie 1991-2006 ) poèmes, aux éditions du Zaporogue, 2009.

 

 

                       Manu Rich


Dans le jaune quand il y en a je m'y fonds au plus près

j'entre dans la lumière et j'attends que ça chauffe et

quand ça gratte en surface de la toile je peux sentir la

matière au touché si j'avais pu aller laissez moi là

quelques jours allongé sur la paillasse je peux prendre le

temps, si vous jetez un oeil de plus près ce ne sera

sûrement pas la même sensation qu'à distance trois

quatre mètres pour découvrir des formes et des figures

messieurs dames n'allez pas chercher plus loin s'il y a

dans ces espaces et couleurs-là de quoi occuper les

sens et n'essayer pas de comprendre comment ça

marche non suffit de se laisser porter en lâcher prise

totale je compte sur vous, j'entend au loin les septiques

qui réclament à corps et à cri des informations pour ce

qu'on aperçoit mais qu'on ne situe pas totalement alors

que l'imagination fait tout aussi bien son travail.



​De Thibault de Viviers

 

 

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Requiem.

"Pour le repos de l’âme d’un mort. L'arbre, symbole de nature et d'amour, symbole de vie. Requiem, chant pour le repos des arbres morts, des amours mortes. Et même pour le repos de l'âme de la nature. Un chant passionné, pour lui dire qu'elle peut être en paix. Que les hommes reviendront à être humains, des êtres vivants et non des bêtes enragées, assoiffées de pouvoir. En effet, un requiem reflet du recueillement face aux barbaries humaines. Un sentiment douloureux qui jaillit des entrailles de l'arbre, victime expiatoire d'un être (collectif) assoiffé de richesses et de superflu. Une douleur poignante et presque sonore, un cri intérieur mais aussi un cri extérieur. Phénomène d'empathie du peintre avec son environnement proche et avec les questions humaines de son temps (notre temps) ? A.F. Reggiardo​



http://lezaporogue.hautetfort.com/tag/manu+rich   
 

Extrait d'un article, à propos d'une exposition de Manu Rich à la galerie Bonnan en 2001 à Paris dans le 9e.

[...]
Manu Rich ne prend plus de modèles pour peindre ses corps. Manu Rich ne prend plus de modèle. Il s’en est affranchi, aussi.    
Sûrement pas apaisé pour autant. 
Voilà ce blanc qui s’étale, épais, travaillé, beau comme la couche de glace d’une mer gelée, chaotique. 
Le blanc encercle encore la vie, dans un combat perdu d’avance.
Fausses apparences harmoniques ; la composition parfaite, sans doute, trompe les regards pressés. Et pourtant… Pourtant les corps cernés de blanc sont rouges et noirs, de ce rouge sang qui fait peur, préfigurant la mort, ramenant aux corps éventrés et aux écorchés vifs. 
Et puis, comme on dit de quelqu’un qui revient à lui après avoir perdu connaissance, Manu Rich reprend ses couleurs. 
Les corps captifs se libèrent. 
Ce sont eux, aujourd’hui, qui captent les regards.
Et si les têtes sont encore basses, elles ont la puissance d’un taureau à l’attaque. Et si les épaules sont encore voûtées, ce n’est que pour mieux supporter la charge qui pèse sur elles. Elles ne tarderont pas à se redresser, repoussant, qui sait,  le blanc - la mort-, à nouveau dans la marge. [...]

 

Cathy Ytak, 2000.

En couverture "Noiseway to heaven" 114x 146 cm, Acrylique sur toie 2011

pour MOTHBALLS de Sébastien Doubinsky, Leaky book press publishing, GB 2013.

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